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Dans un pays en implosion, nous cherchons le pouvoir et la force de la diversité… Cependant les politiciens cherchent à transformer le pays en « divers cités » où la religion et l’appartenance font la loi.

La différence est une richesse que l’on aurait pu exploiter à notre avantage de toutes les manières. Elle était supposée se trouver partout, mais vu que chacun veut ce qu’il veut sans penser à l’avenir, elle est devenue une arme sanglante que les politiciens utilisent à tout bout de champ.

Partager pour mieux régner, a toujours été la façon de diriger les affaires pour beaucoup. Aujourd’hui, quand il s’agit de réunir ces mêmes personnes ont du mal. Beaucoup de mouvements alternatifs se créent, chacun crie ses idées et travaille sur ses manifestations.

Un jour, dans le futur, on reviendra sur les faits, et versera de chaudes larmes sur tout ce temps perdu…

Je m’étais endormie à 6 heures du matin, dans la douleur. Dans un lit, dans un pays qui pleure son malheur. Je m’étais endormie à 6 heures du matin, pensant ce que sera le lendemain dans 2 ans. Jai passé mon après-midi entre mes pensées au son de mon harmonica…et je me suis mise à chercher, une chanson qui résumerait mon état d’esprit…et je l’ai trouvée: Tous les cris, les S.O.S. – Daniel Balavoine:

Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu’on pourra lire à travers
S.O.S. écrit avec de l’air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine à l’encre vide
Un désert

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie

Difficile d’appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Etouffent un peu plus les cris d’amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier espoir
Disparaissent

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie

Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l’eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d’étoile sur les rochers

Et j’ai ramassé les bouts de verre
J’ai recollé tous les morceaux
Tout était clair comme de l’eau
Contre le passé y a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau
Reste à faire

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie

Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l’eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d’étoiles sur les rochers

Je suis ta compagne de tous les instants. Je peux être ta meilleure alliée comme ta pire entrave. Je peux te propulser vers la réussite comme te faire rouler dans le caniveau. Je suis à tes ordres, totalement dévouée. Délègue-moi la moitié des choses et ne t’en soucie plus: je les gèrerai avec rapidité et efficacité.

Montre-toi ferme à mon égard, et je serai docile. Montre-moi ce que tu veux avec précision, et en quelques leçons, je pourrai l’exécuter comme un automate. Je suis au service de tous les grands de ce monde, ainsi, hélas, qu’à celui de tous les ratés! Les grands, j’en ai fait des grands. Les ratés, j’en ai fait des ratés.

Je ne suis pas une machine. Et pourtant, je fonctionne avec toute la précision d’une machine, l’intelligence humaine en prime. Utilise-moi comme il te plaira: à ton avantage, ou pour courir à ta perte. Cela m’est parfaitement égal.

Prends-moi, cadre-moi, corrige-moi, et je metterai le monde à tes pieds. Laisse-moi faire, et je t’anéantirai.

Qui suis-je?